Kimberly Tatsu

Nombre de messages : 14 Age : 30 Date d'inscription : 31/08/2008

*Kimberly Tastu*

Titre honorifique : Aucun
Nom humain : Kimberly Tatsu
Age : 16 ans
Race : Humaine ( non rêveuse )

Description Physique :

En Europe, à partir de 12eme siècles, l'Église catholique a initié une chasse aux pratiques magiques. La première victime de cet assaut fut bien sûre, la femme. La femme était traitée de sorcière, condamnée à la mort et se retrouvait ainsi brûlée sur un bûcher pour des fautes qu'elles n'avaient pas commises.

Dans les comptes pour enfants, les sorcières sont toujours représentées par des vieilles femmes dont la laideur écoeurante est bien loin de la " réalité ". En effet, les femmes visées étaient la plupart du temps les plus belles femmes. Qu'il était facile de dire que la beauté était sorcellerie, c'était une façon comme une autre pour des femmes moins bien pourvues de protéger leurs arrières et de ne pas mourir vieilles filles.

Quel rapport avec la description physique de Kimberly ? Et bien... Disons que si cette époque d'injustice était toujours, les flammes auraient sans doute embrasés la demoiselle aux yeux de la couleur des lilas fleurissant, depuis longtemps déjà.

En effet, il est bien difficile de rester indifférent face à cette demoiselle dont la chevelure d'une couleur bien étrange n'enlève rien à son charme ravageur. Cascade de violettes, ses cheveux sont si longs et soyeux qu'on pourrait croire à un rideau de soie qui voltige à chaque pas gracieux et habile de la petite...

Délice des sens, sa peau d'une couleur légèrement dorée semble être traitée avec beaucoup d'attention. L'odeur envoûtante et pourtant innocente d'une petite fille qui découvre la mesquinerie, le goût légèrement sucré d'un chocolat qui fond lentement sur la langue de celui qui y goûte, la douceur d'une plume qui glisse sur l'air pour ne jamais terminer sa course sur le sol, le silence imposé par la grâce de sa légèreté et pour finir, cette absence de la moindre impureté, de la moindre cicatrice, de la moindre trace qui pourrait repousser un prétendant...

Sa silhouette, parfaitement tracée de courbes qui laissent rêveur, et dispensées d'une surface trop ronde ou pas assez... Elle n'est pas bien grosse, mais elle est loin d'être anorexique. Elle ne pèse rien de plus et rien de moins que le poids qu'une demoiselle de son âge et de sa taille devrait peser.

Pour finir, son corps est souvent mis en valeur par des tenues légèrement sauvageonnes, qui contrastent assez bien avec la sagesse et l'indifférence de son regard. Elle se fiche de ce que les autres pensent, mais s'arrangent pour que ce qu'ils pensent la complimente. Après tout, il n'est point reprochable de vouloir mettre en valeur ce qui peut y être...

Description Psychologique :

D'une nature assez imprévisible, il est difficile de décrire le caractère de Kimberly. Tantôt renfermée, méfiante et ignorante, tantôt agressive, cruelle et volontairement blessante. Son enfance particulièrement dure l'a traumatisée bien que le temps efface tout doucement les mauvais souvenirs de son esprit. Et pourtant... Pourtant la jeune femme garde toujours quelques séquelles, comme les effroyables cauchemars qu'elle subit quand elle s'endort, sa peur intense du feu, mais surtout son besoin constant de se débrouiller seule...

Mais son passé n'a pas que des inconvénients, car on lui à enseigner l'art du plaisir charnel et elle trouve maintenant tout à fait naturel de partager son savoir ou d'offrir aux personnes qui le méritent un voyage brulant qu'ils n'oublieront pas facilement. Après tout, aussi traumatisée soit elle, elle n'en est pas moins agréablement sournoise. Elle sait se faire sensuelle et désirablement ardente quand elle sait qu'elle à quelque chose à y gagner. Après tout, n'a t on jamais dis que le désir causé par les femmes est leur arme la plus puissante ?

Il est des moments où certains la penseront hautaines, prétentieuses voir même "bon chic bon genre", mais c'est loin d'être le cas. Cette façon de narguer toujours les autres n'est qu'une protection contre sa peur des rencontres. Car en effet, la demoiselle souffre de crises d'agoraphobies. Il se peut qu'elle soit parfaitement à l'aise en public, sinon elle n'aurait même pas penser a partir à la recherche d'un maître, mais parfois, l'espace de quelques minutes, elle se met à trembler, a des bouffées de chaleurs, sent une envie de se montrer violente monter en elle, et elle ne trouve de solution qu'en s'isolant pour réfléchir, pour respirer, ou parfois même pour pleurer...

Arme :

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Kimberly ne possède qu'une seule arme, mais cette arme est composée de diverses possibilités d'attaque. Tout d'abord, une dague aiguisée comme une lame de rasoir, dont la garde d'un noir étincelant se termine par un anneau orné de diverses piques qui pourrait transpercer n'importe quoi, celon la puissance qu'on leur offre. A cet anneau, est attachée une longue chaine d'acier aussi solide que légère. Et pour terminer la chaine, un nouvel anneau d'acier noir.

Histoire :

( voir post suivant )

Code Bon

Nombre de messages : 14 Age : 30 Date d'inscription : 31/08/2008

Histoire :

Il fait nuit noire, une pluie battante fait rage dehors, comme si toute la colère du ciel s’abattait sur le sol pour démontrer son désaccord face à cette nuit. Cette nuit où une femme se presse dans les rues pour atteindre le seul endroit où elle se sent encore acceptée, tandis qu’elle est affaiblie par des crampes effroyables. Enfin, elle passe la porte, laissant sa beauté paraître au regard des quelques personnes se trouvant dans cette pièce.

Il y a là, trois femmes et un homme. Toute trois vêtue de tenues impudiques qui ne voilent que très modestement leur corps frêle mais bien proportionné, l’une blonde, les deux autres brunes. L’une possédant des traits orientaux tandis que les deux autres semblent plutôt venir de l’occident. Et cet homme aux cheveux doucement grisonnants, avec un regard d’ébène qui semble noyer tout ce qui l’entoure. Cet air sérieux, cet air posé et pourtant inquisiteur... La jeune femme est essoufflée, elle peine à s’exprimer pour annoncer aux trois regards qui l’examinent la raison de sa présence. Mais un cri qu’elle pousse avant de s’aplatir sur le sol se décide enfin à faire réagir les personnes présentes…

Les mains posées sur le ventre et les traits légèrement déformés par la douleur, la demoiselle aux cheveux de la couleur de la pénombre se fait porter par les trois femmes jusqu’à un divan situé un peu plus loin dans la pièce. Son front est couvert de la pluie qui s’entremêle à une sueur brûlante, tandis qu’elle tente de parler avec difficulté

« J’ai… J’ai perdu…
IL ARRIVE ! »

A bout de souffle, les contractions se font de plus en plus douloureuses au fur et à mesure que le temps passe. Bientôt l’homme se décide à agir, tandis que les trois femmes essuient le front d’Evangeline à tour de rôle, pour ensuite lui donner la main de manière à la réconforter… Que pouvaient elles faire d’autre ?

Le teint de l’homme à légèrement blanchi, lui qui d’ordinaire avait la peau si matte et le regard si vide, il semblait troubler, il était livide…

Chaque seconde semble plus pénible, et on sent la tension monter dans cette pièce comme dans une cocotte minute. Il est impossible de l’emmener dans un hôpital, et de toute façon, il serait trop tard, le travail à commencer et l’homme n’a d’autre choix que de dévêtir la future maman.

Quelques heures passent, une femme perd connaissance à cause de l’intensité du moment tandis que l’autre à trouver l’excuse fallacieuse de tenter de la réveiller pour ne pas avoir à regarder l’accouchement. De son côté, la dernière femme, mais aussi la plus jolie des trois, tient fermement la main de son amie en lui indiquant de respirer calmement, en lui dictant quand pousser, en l’encourageant autant qu’il lui est possible de le faire…

Pour finir, le bébé est enfin là, l’homme reprend doucement le souffle qu’il sentait perdre un peu plus chaque minute, et l’évanouie se décide enfin à reprendre connaissance. Les trois femmes s’empressent auprès de l’enfant pour couper le cordon ombilical avant d’aller le nettoyer pour le déposer dans les bras de sa mère. Une petite fille, une merveille… Kimberly

Les jours passent, suivis de peu par des semaines et des mois. La vie n’est pas facile, Evangeline qui avait déjà du mal à s’entretenir elle-même doit maintenant travailler deux fois plus pour que son rayon de soleil puisse grandir sans encombre…

Mais ce travail, quel travail… Est-ce là l’image que devrait donner une mère à sa petite fille ? Elle n’est rien de plus qu’une femme des rues, un de ces objets qui vendent leur corps pour une nuit, cédant à tous les caprices de l’un ou l’autre pervers passant par là.

Ses nuits, la petite Kimberly les passent dans le salon où elle a vu le jour. Il y a toujours une personne qui s’y trouve, la plupart du temps il s’agit du patron, parfois l’une ou l’autre des filles de joie qui ne sont pas de gardes cette nuit mais qui veulent rester au près du petit ange… Certes, la petite est tout sourire face au gouzi gouzi de l’une ou l’autre, et elle n’oserait jamais ne placer que l’ombre d’un gémissement quand la voix suave de l’homme aux yeux d’ébènes se plie à lui raconter l’histoire tant attendue…

Mais tandis que les années passent, elle apprend un peu à parler, elle observe, mais surtout… Elle commence à comprendre ce qui l’entoure, et bientôt quelques mots prononcés par erreur se retrouvent dans sa bouche… Quelle mère serait heureuse que le premier mot de sa fille soit : pipe ?

Aussi décide-t-elle de faire plus attention, et au bout de quelques temps, de placer Kimberly sous la garde d’une nourrisse. Mais la nourrice demande plus qu’Evangeline n’a les moyen de payer, et voilà qu’elle doit choisir entre éduquer sa fille et la nourrir… Tout ça ne peut pas continuer, mais elle sait bien qu’il serait impossible pour elle de se trouver un autre travail. Elle est connue pour être celle qui attend sur le trottoir le plus fréquenté de la ville qu’un pervers l’emmène avant que ce ne soit la police qui le fasse. Et puis il y a des films aussi… Vous vous verriez engagez comme caissière une femme qui à tourner dans « la chronique de l’érotisme » ou comme concierge l’héroïne de « camping aux folies » ?

Alors âgée de 6 ans, Kimberly reste donc seule parfois la nuit, quand l’une ou l’autre des amies d’Evangeline n’est pas disponible pour veiller sur elle. Mais la petite n’en est pas troublée, elle ne sait pas que ce n’est pas normal, elle ne sait pas grand-chose… En fait, elle n’a encore jamais vu une école, elle ne sait que très peu compter et sait à peine écrire son prénom.

Mais Eva vieilli au fur et à mesure que sa fille grandit, et bientôt il devient plus compliqué de trouver des intéressés. Car certes, elle est bien conservée, mais il y a des nouvelles aux yeux remplis de lubricités qui s’ajoutent aux dames des trottoirs, et bientôt les voitures des pervers ne s’arrêtent que pour demander où sont les autres demoiselles …

Cette fois ci, ça paraît clair… Elle est incapable de continuer à entretenir sa fille, et malgré le fait qu’elle l’aime plus que tout, elle se sent obligé de s’en séparer. Il serait égoïste de l’empêcher d’avoir une vie normale, d’aller à l’école, de se faire des amis… D’apprendre autre chose que la vie d’une traînée…

Pour cette raison, un peu après les 7 ans de la petite, elle décide de la placer dans un orphelinat. La séparation est difficile, l’enfant ne comprend pas, la mère sent son cœur lui interdire d’achever ce qu’elle est venue faire. Mais la question ne se pose pas… C’est pour Kim, c’est tout ce qui importe.

Le jour de son arrivée à l’orphelinat est le dernier jour où Kimberly put voir sa mère. Elle ne fut même pas mise au courrant de son décès, deux ans plus tard dans un accident de voiture où un ivrogne qui avait embarqué Evangeline s’était crashé sur la façade d’un hôtel.

Et pas une étrange coïncidence, c’est le jour même de la mort de sa mère, que pour la première fois, un homme dépose un regard intéressé sur la petite fille à l’aspect si étrange. Car en effet, ce que vous ne savez toujours pas, c’est que la petite avait trois caractéristiques qui la rendaient différente de toute les autres petites filles. La première, étant la couleur inhabituelle de ses cheveux, d’un violet tantôt sombre quand les nuages obscurcissent le ciel, tantôt clair quand le soleil les illuminent. La seconde, est cette paire d’yeux aussi perçant que profond, aussi innocent que provocateur. Elle à dans les yeux, en plus d’une couleur aussi rare que celle de ses cheveux, une étincelle indescriptible, quelque chose qui la rend plus noble, mais aussi plus sauvage… Et pour finir, alors qu’elle n’a que neuf ans, elle possède déjà les courbes généreuses d’une fille de treize ou quatorze ans…

Ainsi, arriva un jour qui aurait du être sombre dans le cœur de l’enfant, quelque chose qui la prédestinait à un avenir meilleur. Elle allait enfin avoir une vie comme sa mère voulait qu’elle l’ait, elle allait être comme les autres… Pour la première fois…

L’homme vint donc lui parler, avec au fond du regard quelque chose d’a la fois compatissant et intéressé. On aurait dit qu’il la regardait d’un côté comme une petite fille, mais d’un autre comme une femme…

Il lui demanda son prénom, elle tut la réponse, s’étant habituée au silence depuis le jour où elle avait suivie sa mère du regard à travers la fenêtre crasseuse de la chambre dans laquelle elle se trouverait. Et de toute façon, elle n’était même plus sûre de savoir son nom, ici, les enfants l’appelaient la violette, et les adultes au bout d’un court moment s’étaient mis à faire de même.

Une femme interpella l’homme qui adressait la parole à Kim, et elle lui adressa un sourire en parlant d’une voix douce et mielleuse, comme une vieille vendeuse de choux qui veut refourguer la marchandise pourrie…

« Elle s’appelle Kimberly, mais elle est un peu timide il ne faut pas lui en vouloir… »

Timide… Elle n’avait rien de timide, elle n’aimait pas la compagnie des autres, elle refusait de s’appeler la violette, elle avait un prénom, elle s’appelait Kimberly, c’est sa mère qui lui avait donner se prénom et elle ne voulait pas en changer pour une simple caractéristique de son aspect physique.

« Et elle à un nom de famille ? »
« Je.. »
« Tatsu »

Premier mot qu’elle prononçait depuis son arrivée en ce lieu… Elle s’était permise de couper la parole d’une responsable pour l’empêcher de dire qu’elle n’avait pas de nom. Elle avait un nom, bien qu’elle avoue ne pas le savoir, aussi ce nom, « Tatsu », c’était simplement le souvenir qu’elle avait de sa mère… C’était la façon dont l’appelait l’homme qui l’employait, c’était son nom de code pour ne pas avoir à dicter son vrai nom et que les détraqués ne puissent pas la retrouver dans le bottin.

A partir de ce jour, le nom de famille de Kimberly serait « Tatsu », le nom d’une actrice de film érotique, le nom d’une fille de joie connue, le nom d’une ex stripteaseuses, … Mais qu’importe, ce serait son nom.

L’homme se tourna vers elle et elle cru voir passe sur son visage l’ombre d’un sourire empli de sous entendu… Une seconde de plus avec ce sourire et elle aurait sans doute comprit qu’il connaissait ce nom. Mais que voulez vous, elle n’y avait pas réfléchis…

Par la suite, elle fut donc emmenée par cet homme qui n’avait à première vue rien à se reprocher. Pourquoi lui refuser l’adoption d’une fille dont personne ne veut, ça ne servait pas à grand-chose de faire les recherches habituelles, elle se conterait de cet homme, et puis il semblait sympathique.

Et comme de fait, il l’était, c’est avec lui qu’elle apprit à lire, à écrire et à compter. Elle ne tarda pas à se dévoiler très intelligente malgré son retard sur les enfants de son âge, et pourtant il choisit de ne pas la placer dans une école, de la garder tout près de lui et de ne jamais la perdre de vue. Du moins pendant les premières semaines, sinon il finit au bout d’un moment par sortir pour revenir une heure plus tard avec une femme qu’il emmènerait dans sa chambre avant d’en ressortir trois heures plus tard.

Pendant ce temps là, Kimberly se perdait dans diverses lectures, regardait la télévision, quelques vidéos qu’il lui avait offertes… Tout ce qui pouvait l’occuper tant qu’il n’était pas possible d’aller près de lui. Et pourtant, un jour elle s’y rendit quand même. Elle venait de s’érafler le genoux en jouer dans le jardin et sans réfléchir, elle entra dans la chambre où son père adoptif était occupé avec la demoiselle qui prit une couleur pourpre foncé quand la petite entra.

Ca ne sembla pas déranger l’homme qui continua de plus belle en fixant avec intensité la petite fille qui en oubliait sa blessure, troublée par le regard de son père adoptif, mais surtout par le visage partagé entre la honte et le plaisir de cette blonde en tenue d’Eve…

Inconsciemment, elle se mit à s’approcher pour mieux voir ce qu’ils faisaient, ça fit sourire l’homme qui se plaça de manière à laisse à Kim une meilleure vue de l’acte en question. La petite sentait doucement quelques chatouillements envahir le bas de son ventre tandis qu’elle entendait la femme gémir de plaisir…

Ce qui se passa plus tard est chose qu’il ne vaudrait mieux pas raconter, ne serait ce que pour préserver les âmes sensibles qui liraient ce texte, mais sachez une chose, c’est que la petite ne fut plus jamais pareille après ça…

Ainsi, il finit par l’habituée à faire quelques passages dans sa chambre tout au long de la journée, ce qui ne semblait pas étrange pour la petite qui déclarait y trouver son compte également. Hélas arriva un jour où, une femme ayant été invitée par l’homme reconnu la petite fille, elle se souvenait de cette enfant aux cheveux violets, la fille d’Evangeline.

Elle ne dit rien sur le moment, ne serait ce que pour ne pas perdre un client potenciel qui lui permettrait de gagner un peu d’argent, mais elle s’empressa ensuite de déclarer cette affaire au bureau de police le plus proche qui ne tarda pas à frapper à la porte de l’homme qui était occupé à apprendre de nouvelles choses à la petite.

Il y eut enquête et l’homme fut déclaré coupable, Kimberly témoigna, ne sachant pas vraiment ce qui pourrait attirer des ennuis à son père vu que tout ça était normal pour elle, et on lui déclara qu’il lui fallait rassembler ses affaires pour partir de cette maison et être placée dans une famille où elle serait enfin traitée comme une fille de 15 ans se doit de l’être…

Mais tout ne se passa pas exactement comme prévu…

Nombre de messages : 14 Age : 30 Date d'inscription : 31/08/2008

Suite de l'histoire :

Déjà plusieurs jours sont passés depuis qu’elle à commencer à se rendre au tribunal pour confirmer ce que son père adoptif lui fait faire. Les gens semblent choquer sans qu’elle ne comprenne vraiment pourquoi. Est-ce donc si mal d’offrir du plaisir à une personne qu’on aime ?

Mais ce qui l’ennuie le plus dans cette histoire, c’est de voir le comportement de l’homme changer. Il ne la regarde presque plus, ne lui a pas adressé la parole depuis bientôt trois jours, elle ne comprend pas ce qu’elle fait de si mal pour qu’il lui en veuille à ce point, elle ne fait que dire la vérité…

Ca y est c’est décidé, c’est la dernière nuit qu’elle passe dans la maison de cet homme, l’enquête est totalement close, il est coupable de pédophilie et d’inceste, vu qu’il a été déclaré père de la petite au moment où il l’a adoptée. Cette dernière nuit, il n’aura aucun droit d’approcher la chambre de la petite, pas plus qu’elle n’aura le droit d’approcher celle de l’homme. Un garde du corps engagé pour cette dernière nuit veille devant la porte de l’enfant pour être sûr que cette règle ne sera pas entravée.

Mais en plein milieu de la nuit, Kimberly est réveillée par un pressentiment, quelque chose d’anormal, un danger. Elle quitte son lit et rejoint doucement la porte de sa chambre avant de l’ouvrir avec une discrétion aussi forte que possible, elle est effrayée bien qu’on ne puisse pas tellement le voir sur son visage.

Et au moment où la porte est suffisamment entrouverte, sa crainte se confirme… L’homme devant la porte, celui qui devait la protéger, bien qu’elle ne sache pas de quoi, il n’est pas là, il n’est pas sur sa chaise et elle entend soudainement un craquement non loin d’elle. Elle qui s’était avancée dans le couloir pour chercher son garde, elle se retourne et se retrouve face au condamné, tenant une allumette en main, celle-ci couronnée par une petite flamme. Il sourie, un sourire étrange, un sourire qui fait peur… Elle recule de quelques pas et sent son pied se poser dans un liquide. Instinctivement, elle baisse les yeux et son regard s’empli d’une crainte nouvelle… Ce liquide, cette rougeur… Elle ne sait pas, non, elle ne veut pas savoir ce que c’est…

Elle recule d’un pas encore et trébuche sur quelque chose de mou… Elle se retrouve assise par terre et laisse un cri lui échapper. Cette vision, jamais elle ne pourra l’effacer. Elle se refusait à y croire, mais c’était pourtant vrai, c’était bel et bien… Du sang, le garde, il est là, il est là par terre… Mais plus effroyable encore… Il n’est pas seulement là, il est plus loin aussi… Sa tête, elle est séparée du reste de son corps. Kim est muette, elle à envie de hurler mais sa gorge est nouée, et toujours dans la main de l’homme cette allumette qui consume doucement son bâton…

Toujours au sol, les yeux fixés sur la tête dont les yeux ouvert semble la scruter, elle sent tous ses membres trembler, son cœur bat si fort et si vite qu’elle n’est même plus sûre qu’il bat vraiment, et bientôt, un rire oblige l’adolescente à relever la tête.

Le bâton vient de terminer de brûler, et les flammes se mettent à envahir tout le corps de son père adoptif… Il s’est recouvert d’un produit inflammable, il se met à hurler, mais bientôt il s’écroule et le feu se propage sur un rideau, puis sur des meubles, et bientôt les pieds de la jeune fille sentent la chaleur s’approcher.

Sans réfléchir, elle se lève et se met à courir, elle ne sait pas par où, elle ne sait pas pourquoi, mais elle court, elle s’éloigne aussi vite que possible, aussi loin que possible. Mais bientôt la fin du couloir approche, et la dernière porte lui fait face, ne menant nulle part… Elle tente de l'ouvrir, mais elle est fermée à clef, et déjà les flammes qui échauffent sa peau de façon cruelle et ardentes, appeurée, elle ferme les yeux et frappe la porte comme pour la démolir, mais elle n'y parvient pas, car avant de la détruire, elle se retrouve de l'autre côté de cette porte, pourtant toujours fermée... Mais elle ne réfléchi même pas ce qu'elle vient de faire, elle s'avance dans cette salle de bain qu'elle connait par coeur, avant de s’asseoir dans la baignoire où elle fut habituée à prendre des bains depuis son arrivée ici. Elle ferme le rideau et se met à murmurer une mélodie tandis que les larmes qui bordaient ses yeux s’écoulent le long de ses joues. Elle entend les cris de son père adoptif qui brûle vif, embrasant chaque objet touché au fur et à mesure qu’il s’écroule d’un côté ou de l’autre…

Repliée sur elle-même, les yeux fermés et les cheveux cascadant devant son visage terrifié, elle se balance d’un côté et de l’autre, avant que de la fumée pénètre sous la porte pour la faire suffoquer peu à peu. Quelques minutes plus tard, elle ne sait plus résister, elle s’allonge dans la baignoire et perd connaissance…

C’est seulement deux semaines plus tard qu’elle se réveillera, dans une chambre d’hôpital, enfin hors de danger mais la tête remplie d’images plus traumatisantes les unes que les autres. Elle n’avouera jamais rien à personne, gardera toujours tout pour elle. Et le jour où elle quittera l’hôpital, à 16 ans, elle décidera de se mettre en quête, une quête étrange, pour une fille qui fut terrifiée d'avoir vu la mort en face... Elle veut maintenant, rester debout face à elle, et mieux encore... Elle voudrait en devenir maîtresse...

Administrateur Nombre de messages : 152 Date d'inscription : 07/02/2007

Description parfaite et une histoire agréable à lire. Je ne peux donc que valider cette fiche

Bienvenue parmi nous

Bienvenue à toi sur BlindDream,

Fiche intéressante et bien écrite, je ne vois aucun problème dans ta fiche donc... accepté !
Bon rp

Edit: Hey poussin ! Piqueur de fiche j'allais m'en charger >.<

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