Première impression...

Administrateur Nombre de messages : 152 Date d'inscription : 07/02/2007

Mon arrivée en cette ville, par le port, ne fut pas des plus accueillantes. A peine sortis du bateau, sous une Lune rayonnante, plusieurs personnes m'attendaient, ou plutôt, nous attendaient.
Ces chers agents de l'ordre étaient tous venu cueillir les passagers clandestins, donc, des personnes commencèrent à sauter du navire, essayant de s'échapper à la nage, d'autre tentèrent leur chance en faisant face aux forces de l'ordre ou se faufilèrent entre le piège de l'officier menant l'opération.

Tandis que moi, je m'étais discrètement éclipser, me retrouvant à distance de ce fouillis, mais l'un des policiers semblait m'avoir remarqué et commença à courir dans ma direction, avant que celui ci m'atteigne, je m'enfonçais dans l'ombre de deux entrepôts. C'était un chemin parsemé de caisses et divers outils qui permettaient de remplir les fonctions de ce port.

L'agent, me poursuivant, avait à son tour emprunter ce ténébreux chemin, croyant que j'étais un pauvre sans papier en fuite. Je m'étais dissimulé parmi les caisses, jusqu'à ce que le fonctionnaire passe en face de moi.
Je le saisis rapidement au cou et le plaqua contre la tôle de l'entrepôt et avant même qu'il puisse réagir, je plantais ma main dans son épaule, brisant l'os et déchirant l'artère du bras, la victime ne put réprimander un hurlement de douleur. Je retirai lentement ma main gantée, immaculée du sang de ce pauvre homme et passa ma langue sur un de mes doigts pour gouter le liquide vermeille. Bien que celui ci n'était pas mauvais, je dus m'éloigner rapidement de cette homme agonisant, avec son crie, il allait sans doute ameuter quelques personnes et me faire remarquer dès mon arrivée serait gênant.

Je m'étais donc éclipsé et errais à présent dans les rues de cette ville, ma foie, charmante. Je m'inquiétais pas pour ce policier, il devait être mort à l'heure qu'il est, j'étais donc tranquille à ce niveau. Je remarquai avec une certaine déception que les rues de cette ville étaient désertes à cette heure ci, en même temps, sa m'étonnait pas que les citoyens de cette ville préféraient dormir dans leurs lits douillets plutôt que de se promener à deux heures du matins dans la cité. Jusqu'à ce que je passe à côté d'une étroite ruelle entre deux bâtiments.

T'ouvre moins ta gueule du coup !

Je m'arrêtai nettement et tournai lentement ma tête vers la personne ayant fait cette magnifique déclaration. Un jeune homme collant au mur une personne qui semblait avoir le même âge que lui, juste à côté se trouvait une jeune femme regardant la scène, les larmes aux yeux...

Vas y ! Redis le maintenant ! Dis lui que tu l'aimes en face de son mec !

Cette scène me fit sourire un instant puis je pénétrais dans la ruelle, mes pas s'enchainant lentement et silencieusement, comme si ils étaient funestes.

...

Après un instant d'hésitation, la victime se prit une droite en plein visage, encaissant le choc, mais ne ripostant pas, comme si il ne savait pas comment réagir. Mais il se prit un nouveau coup dans l'estomac, le mettant à genoux. La brute amorçait un nouveau coup lui donnant cette fois ci un uppercut, allongeant le garçon au sol. Mais même au sol, il continuait de recevoir des coups de pieds dans l'estomac tout en étant injurié. Une fois que la brute remarqua que sa cible était évanouie, il lui offrit deux coups en plus, sans doute pour la forme.

Quel merde ! Viens on y va So... Il commença à se tourner vers la jeune femme. ... nia ?

La pauvre fille était au sol, inerte, et le garçon qui s'était montré plutôt violent remarque une personne au long manteau noir, dissimulant son visage via une capuche, laissant ainsi apparaitre que de deux yeux d'un violet sombre, appuyé contre un mur. J'attendais tranquillement que la brute est finit sa bonne action, jusqu'à ce qu'il veuille enfin s'intéresser à moi

Tu lui as fais quoi, enfoiré ?!?

Alors qu'il s'élançait vers moi, poing serré, prêt à me battre mort, j'esquivais rapidement le coup et donna un coup de genou sur le coude, faisant sortir l'os d'un côté. Un crie effrayant résonna dans le quartier, mais je n'en avais pas finis avec lui. Je lui saisis la tête un lui offrait, par un excès de bonté, un violent coup de genoux dans le visage de la personne. D'un coup les plaintes cessèrent, je venais de l'achever. Je pensais qu'il allait survivre un peu plus longtemps, enfin bref.

Je lançai un bref regard au garçon inconscient puis me tournai et reprenait ma marche, mais cette fois ci pour sortir de la ruelle. Je laissais le faiblard en vie, car il fallait bien un coupable non ? Et puis, tant à avoir une vie pourrie, qu'il l'est jusqu'au bout. Être accusé du meurtre de la personne qu'on aimait ainsi que de son copain par jalousie, que rêver de mieux ? Alala, décidément, cette ville allait vraiment me plaire !

J'étais à présent retourné sur la route principale. Je devais dès à présent trouver un endroit où loger, le soleil allait se lever dans quelques heures, et je n'avais pas vraiment envie de dormir dans les ruelles.

[Je savais pas où poster...en plus, c'est à chier. Donc si tu veux que je retire ma réponse, je le fais et j'irais ailleurs ]

Assise dans l'ombre d'un toit, Ambre admirait l'immense tapis d'étoiles dans le ciel, surplombant cette magnifique petite ville d'Iris. Une fourmilière d'espoirs et de rêves que rares chanceux pourraient bientôt réaliser. Des évènements heureux survenaient et pas seulement pour les braves gens. Le destin accordait ses faveurs au hasard. Ce soir même, des carrières verraient le jour, des couples s'uniraient pour la vie, des bébés naitraient. D'autres fois, d'inimaginable horreurs remontaient des profondeurs et dévoraient les innocents.Des monstres venaient s'emparer des agneaux. Il avait beau lutter, prier, supplier, ils le prenaient quand même et si un de ses proches se sacrifiait, en criant « Emportez moi à sa place! » , ils restaient sourds à ses supplications. L'appel du sang était plus fort que tout, plus puissant que les pleurs d'un enfants et plus enivrant qu'une bouteille d'absinthe.

Campée au sommet de son immeuble, Ambre baissait ses magnifiques yeux du ciel scintillant pour se pencher vers la tête qu'elle tenait entre les doigts. L'expression de souffrance de sa victime était encore figé sur les traits. La bouche grande ouverte, un filet de sang séché au coin des lèvres, des yeux exorbités et ces longs cheveux blonds tressés. Il avait du être un coureur de jupon ou un de ses hommes à l'orgueil démesuré. Puis d'un coté il pouvait remercier la jeune femme car grâce à elle, il resterait à jamais jeune. Son corps jeté dans un coin d'une ruelle, elle lui avait arraché la tête par pur amusement. Comment ne pas rire devant se bout de colonne vertébrale qui gesticulait encore un peu après que la tête fut retiré de son 'socle'? Comme une poupée en porcelaine, il avait le teint pâle et les yeux vitreux! Une vraie œuvre d'art à contempler pendant des heures. Seulement, ce n'était pas une peinture et au bout de quelques heures, la chair avait commencer à pourrir et une odeur nauséabonde se dégageait de cet ancien apollon.

C'est pourquoi, elle abandonna son ancien jouet sur l'un des balcons de l'immeuble et se laissa tomber le long de celui-ci, afin de se retrouver au milieu d'une ruelle sombre. Ses talons aiguilles avaient à peine toucher le sol que l'Artiste était déjà en train de remettre son long manteau correctement sur ses épaules. En fait, ça ressemblait plus à une longue cape noire de style moine (Jedi). Le but était simplement de dissimuler sa peau argentée pour ne pas effrayer trop de monde. C'était nul de faire peur à un seul coup d'oeil! Il faut pouvoir s'amuser avec sa victime, lui faire croire qu'elle a une chance de s'en sortir! En attendant, elle n'avait pas que à faire et alors quelle léchait le sang rester sur le bout de ses doigts. Ambre se dirigea calmement vers la sortie de cette sombre ruelle. Son allure frêle et son pouce dans la bouche, elle ressemblait plus à une enfant qu'à une créature démoniaque. C'est alors qu'à l'intersection de la ruelle avec l'une des rues principales, la lycanne tomba sur une mère et son enfant. Petite fille...petit garçon...avec cette coupe ringarde, pas moyen de savoir exactement. Par contre, l'enfant semblait reconnaitre la jeune femme et c'est enjoué qu'il se tournait vers elle en tendant un doigts pour la montrer à sa chère maman.

« Oh regarde, c'est la vendeuse du Bazar! »

« Ne t'approche pas d'elle...c'est une sorcière! » répliqua la femme d'une voix acerbe en jetant un regard noire à la pauvre marchande. L'enfant à présent dans les bras de l'humaine, Ambre se courba un peu en avant pour faire une magnifique révérence. Prouvant qu'elle n'en avait rien à faire de ces remarques puérils sur son compte. Ses yeux plantés dans ceux de cette mère, la conviant à détourner le regard. Celle-ci baissa la tête mal à l'aise et prit les jambes à son cou pour se dépêcher à rentrer chez elle. Alors qu'un grand sourire apparaissaient sur les lèvres de la lycan. Quelle soirée amusante et constructive! La jeune femme s'apprêtait à repartir vers son magasin quand elle se fit bousculer par une silhouette bien étrange. Offusquée par ce contact inopportun, elle frissonna de dégout en dévisageant la personne qui avait osé la toucher. A l'odeur, il était un de ses vampires...une créature immonde qui provoqua un frisson de dégout à la vendeuse. Elle repoussa ses cheveux en arrière d'un simple geste de la main pour regarder l'inconnu avec arrogance. Elle posa son index plein de sang entre ses lèvres afin de sucer ce doux liquide.

« Vous pourriez au moins vous excusez! »

Administrateur Nombre de messages : 152 Date d'inscription : 07/02/2007

[J'aime bien ton post Smile

Le mien est un peu court par contre.]

J'avançai tranquillement dans la ruelle, m'ennuyant légèrement, mais bon, pour l'heure, j'étais à la recherche d'un endroit où m'abriter du temps que la journée passe... Mais au fur et à mesure que je marchais, je remarquai que je me dirigeais vers une jeune femme, mais j'avais une sensation étrange la concernant, l'envie de l'importuner s'immisça en moi et, bien entendu, je ne pus que succomber à ce désir. Je m'approchais donc d'elle, comme si de rien était, mes yeux ne prêtant aucune attention à cette fille, et je la bousculais rapidement tout en continuant mon chemin.

La réaction que j'espérais ne tarda pas. Celle ci c'était retournée et m'avait fait remarqué que j'aurai pus m'excuser. Quand j'étais entré en contact, quelque chose me semblait bizarre, une envie de sang, de meurtre, rien qu'avec ce contact. Je me tournais de moitié et tournais mon visage vers cette femme étrange. Les seules créatures pouvant m'inspirer une telle envie de sang ne pouvait être que ces êtres nuisibles, ces pitoyables créatures que l'on surnommait Lycan. Je lui accordais donc un sourire amical qui était accompagné d'une pointe de malice et lui répondit gentiment.

Je n'ai pas pour habitude de m'excuser face à une sous-espèce...

Je gardais mon sourire amical et hypocrite, mes yeux violacés la détaillant. Elle semblait plutôt frêle pour une lycan... Mais sa n'empêchait pas le fait qu'elle en était une, ces créatures aux envies sanguinaires et à la bestialité instable. Je demeurais immobile, continuant de l'analyser, attendant une réaction de sa part...Mais allait elle se montrer violente ou allait elle répondre à ma provocation part une autre ? Dans les deux cas... Elle entrerait dans mon jeu.

« Une sous espèce ? Quelle vilaine expression dites moi ! » Ricana t’elle en continuant de sucer son doigt comme une enfant. Quelle insouciance de savourer un tel liquide sans qu’on vous dise quoi que ce soit. Personne pour vous critiquez, personne pour vous jugez et bien sûr, personne pour comprendre d’où celui-ci provenait réellement. Intéressée par cet homme bien étrange, Ambre ne le quitta pas de yeux alors que le sang entre ses ongles était ramasser par le bout de sa langue. Comme une enfant en bas âge, elle dévisageait l’inconnu avec impudence, se moquant d’en avoir la permission où non. Certaines auraient pu la comparer à une prostituer choisissant son prochain client…après tout, c’était peut être ça ! Sauf que l’appel du sang était bien plus fort que celui du sexe. Bien que...Quelque fois, c’était agréable de s’abandonner, de sentir un orgasme vous prendre…mais pas avec lui ! Il était trop…vampire pour avoir la capacité de faire gémir. Après tout, ils n’étaient pas faits pour ça ! Ils avaient eu des crocs en cadeau de leur immortalité, pas une anatomie super développée.

« En plus, un vrai mensonge ! Comme si vous pouviez être plus haut dans notre société ! A ce que je sache, la plupart d’entre vous, ne sont que des…merdes errantes ! Qui tuent les prostituer afin de survivre…malgré tout ! »

Un grand sourire sarcastique, la jeune femme se rapprocha du vampire pour levée des yeux d’un brun sombres à la limite du noir. Comme le ciel sans étoile, d’une grande profondeur et qui donnait le tournis à quiconque osait les fixé plus de quelques secondes. Ses lèvres roses, rougies par le sang à peine avalée, Ambre se mit sur la pointe de pieds et rapprocha son visage très près de cet homme. Au point qu’elle pouvait sentir le manque d’air venant de lui. Normalement, elle aurait du sentir un souffle chaud sur sa joue alors que là, il n’y avait rien ! Preuve que l’odeur n’avait pas menti…Il était bien immortel et un suceur qui plus est ! Surtout vu son peu d’estime pour les lycans. Elle décida qu’il fallait s’amuser avant de le laisser partir.

C’est pour cette raison que la vendeuse se permit d’expirer un peu d’air de ses poumons pour les cracher doucement sur l’inconnu. Comme elle l’aurait fait pour savourer l’opium sortant de ses poumons. Seulement, elle n’allait pas s’arrêter en si beau chemin et c’est ainsi qu’elle enfonça son doigt dans la manche de l’homme. Laissant un minuscule trou béant qui continuait de saigner. A l’endroit même où quelques secondes avant, lorsqu’ils s’étaient bousculés, elle y avait enfoncé sa dague pour tourner la lame et la retirer brutalement. Sa remarque n’avait été qu’une diversion afin de savourer le sang du vampire. Ce même sang qu’elle venait de sucer sur son doigt quelques fractions avant. Maintenant, la Lycan venait de prévenir le vampire sur son acte et elle espérait pouvoir s’occuper le reste de la soirée. Le peu à voir dans la capuche la fit sourire de cruauté.

« Humm dommage…vous semblez bien attirant sous votre capuche moisie ! »

Administrateur Nombre de messages : 152 Date d'inscription : 07/02/2007

Quand je l'avais percuté volontairement, je ne m'attendais pas à ce qu'elle me plante une lame dans le bras, d'un côté, qui s'y serait attendu ? Je reconnais que j'avais sous-estimé quelque peu cette lycane. Je ne pensais pas qu'elle puis me reconnaitre si rapidement... Bien que la douleur était vive, j'avais fais mine de rien, je ne souhaitais pas lui accordé la satisfaction de me faire souffrir... Je restais sans bouger, écoutant ses paroles, je remarquai par la même occasion qu'elle essayait d'apercevoir mon visage, mais en vain, il demeurait entièrement plongé dans les ténèbres de ma capuche, ne laissant apparaitre que deux yeux violacés. Quelques gouttes de mon sang tombaient sur les pavés humides, j'avais d'ailleurs baissé légèrement les yeux pour voir cela.

Vous êtes, en effet, une sous espèce, je dirais même des parasites, des êtres nuisibles qui se révèlent n'être que des créatures aux pulsions sanguinaires et incontrôlables... Contrairement à vous, notre race est noble et réfléchit...

Mes paroles n'étaient pas vraiment sincères, aussi bien celles concernant les lycans, que les vampires. Je ne détestais pas les lycans, je les considérais plutôt comme des jouets, tout comme mes confrères, notre race... Noble et réfléchit... C'était en effet le cas, mais l'on était égoïste, sournois et manipulateur, empêchant généralement une communauté vampirique de survivre plus d'une dizaine d'année, celui ci finissait toujours par éclaté ou par changer d'idée en changeant de dirigeant, entrainant des conflits internes. C'était pour cela que je me retrouvais à errer seul dans ces rues, sous les yeux de Mère la Lune.

Après ces douces paroles, la jeune femme approchant dangereusement son visage du mien, mais celle ci s'arrêta. Je ne bougeais pas, continuant à la fixer, la laissant faire son petit jeu. Puis elle me lança que je pouvais être attirant sans ma capuche... Face à cette réplique je ne put répondre que par un mot, suivit d'un sourire qui semblait sincère.

Amusant...

A la suite de ce mot quasiment inaudible, je lui donna un coup de poing fulgurant avec mon bras intacte, percutant violemment sa joue. Ma main gantée, qui était immaculée de mon sang dut à la blessure un peu plus haut sur mon avant bras, ne répondait plus, elle semblait avoir touché un nerf, si le combat commençait, je partirai avec un fort handicape, et en plus devoir trouvé un lieu où dormir, j'allais aussi devoir en trouver un pour me soigner, car un trou de ce genre, n'allait pas disparaitre en une journée.

Après avoir frappé cette femme, je reculai de quelques pas, prévoyant une réponse à mon geste. Bien que j'avais une main un peu "engourdie", ce n'était pas vraiment grave, je ne basais pas mon style de combat sur la force ou la parade... Et puis, contre un lycan, c'était peine perdu sur ce niveau.

Un sourire si cruel sur ce doux visage... Quel tristesse...

L'on ne pouvait pas vraiment déceler si cette phrase se révélait ironique ou non. On ne pouvait jamais savoir si ces paroles étaient sincères ou si c'était tout simplement une moquerie, surtout dans ce genre de situation.

*Noble et réfléchie*

Ambre ne savait pas trop comment réagir face à cette déclaration de polichinelle. C’était à la fois si ridicule, amusant et offensant envers sa race autant que celle de cet inconnu ! Osée mettre les suceurs à un tel sommet alors qu’ils ne sont pas capable de subvenir à leur besoin seul ! Qu’ils sont incapables de vivre en groupes et donc que ça fait deux des bêtes immondes qui disgrâce cette vie qu’on leur offre avec autant de bonté. Ce n’était que des êtres égoïstes, fourbes sans aucunes valeurs morales. Rien n’est à leurs convenances et tout doit leur appartenir. Quelle image médiocre de cette race que beaucoup idolâtre ! Rien que des insectes frôlant le sol de ce monde en croyant gravir des montagnes ! Quelle utopie d’imaginer un vampire au dessus d’autre chose que d’une merde de chien abandonné. Croyait-il vraiment être capable de la surplomber elle ? Même un enfant avait plus de dignité et de classe que lui.

C’est à ce moment que le coup arriva sans aucunes surprises et pourtant, la vendeuse ne bougea pas d’un pouce. Elle avait un besoin rapide d’action et de sensations fortes ! Le sang de tout à l’heure ainsi que celui de ce vampire ne suffisaient pas à calmer son envie ! De cette manière, elle accueillit le choc du poing sur sa joue avec plaisirs. Pleine d’admiration pour ce vampire qui osait porter la main sur une aussi belle femme. Il devait en avoir du courage, surtout en étant blessé. Peut être préférait-il les hommes ? Quoi qu’il en soit, elle remercia le ciel du fond du cœur de lui offrir une telle occasion de passer sa frustration et la jeune femme se contenta de lever un peu la tête orgueilleusement. Pour passer le bout de sa langue sur sa lèvre fendue. Immédiatement, le gout ferreux sur ses papilles lui apporta des milliers de frissons qui parcoururent sa colonne vertébrale en moins de quelques secondes. Ses yeux bruns commençaient à virer dans une couleur étrange à la limite du mauve et du rouge. Une leur mauvaise ressortait de ce regard qui n’avait pas quitté le vampire.

« Peu importe votre avis où même le son de votre voix sur mon compte ! Je ne prends pas part aux divagations d’un suceur… » Murmurait-elle d’une voix suave en se rapprochant à nouveau du vampire. A présent, bien plus près qu’elle n’aurait pu l’imaginer, Ambre laissa sa main parcourir le torse. Elle prit le temps d’apprécier la douceur inexistante du tissu et en conclut que ces gens n’avaient véritablement aucuns gouts vestimentaires. C’était rigide, plein de boule comme si ça avait été mal laver. Autant dire que de voir un noble vampire dans un tel accoutrement ne pu que la faire sourire et elle éclata même de rire. Ne se méfiant pas d’une punition pour s’être moqué d’un immortel. A la place, elle continua de remonter sa main jusqu’à la gorge de l’homme. La vendeuse aurait tant aimé pouvoir l’étrangler mais elle se contenta de griffer la peau du bout des doigts. Avant de tirer violemment la capuche en arrière, sans se soucier de savoir si elle avait tiré des cheveux.

« Vous faites un peu plus enfants sans ce couvre chef. A vrai dire, ça ne vous rends pas plus noble »

Ambre laissa un doigt glisser sur les douces lèvres de cet inconnu. C’était si amusement de jouer avec ce genre de chose ! Les vampires font de piètre compagnons mais de très bons jouets…si vous aimez ne jouer que quelques minutes. Sans se soucier de la réaction de cet inconnu, la jeune femme écarta doucement les lèvres du vampire afin que son index puisse effleurer l’une des canines. C’était impressionnant comme elles pouvaient se rétracter pour ressembler à celles des mortelles. Seulement, elle désirait voir un véritable croc de suceur…et pour ça, il fallait surement le faire réagir. C’est pourquoi, elle son autre main se posa sur le bras blessée et sans appréhensions, elle enfonça son pouce dans la blessure. Commençant à le tourner pour agrandir la plaie et y retirer son doigt pour en mettre deux. Lorsque la blessure céda sous la pression de ses doigts, Ambre fit un plus grand sourire. La chair qui s’écartait alors que le sang coulait sur sa main et le long de son bras. Imaginer la douleur que le vampire pouvait ressentir…c’était un véritable délice ! Maintenant, il ne restait plus qu’à attendre que la canine sorte de sa coquille. N’étant pas une folle suicidaire, la jeune femme avait retiré sa main de la bouche du vampire mais ne l’avait pas quitté des yeux ! Comme une enfant impatiente, elle attendait les yeux grands ouverts, le visage illuminé.

Administrateur Nombre de messages : 152 Date d'inscription : 07/02/2007

Alors que cette lycan s'approcha de moi, l'air quelque peu remonté, elle m'expliqua que tout ce que je déclarerai sera magnifiquement ignoré. Je continuais à sourire, malgré le fait qu'elle soit quasiment collé à moi, je la laissais exécuter son petit jeu qui me semblait assez ennuyant, sans broncher. Mais quand elle glissa sa main jusqu'à ma capuche, je lui saisis le poignet, l'empêchant de retirer se voile d'ombre sur mon visage. Je lui laissais certaine liberté pour voir quel genre de fille elle était, mais il y avait des limites, et celui de révéler mon visage en était une.

D'ailleurs, le fait qu'elle insère son index dans ma bouche était agaçant, et j'étais sur le point de le lui arracher jusqu'à ce qu'elle le retire d'entre mes lèvres. Cette fille fit en sorte de dégager la main que j'avais saisi pour la déposer sur mon bras blessé. Je m'empêchai de laisser transparaitre la douleur qu'elle m'infligeait en enfonçant son pousse dans la plaie, avant d'y ajouter de doigt... Mais malgré ça, celle ci était tellement intense que je ne pus retenir une légère grimace dut à la souffrance.

A première vue elle voulait me faire souffrir... Mais alors qu'elle s'amusait avec mon bras et que je subissais l'effet de cela ma seconde main avait rapidement saisi une de mes dagues et enfonça la totalité de la lame dans l'estomac à cette lycan un peu trop confiante. Approcher de moi, ainsi, sans espérer être blessé, elle devait soit avoir un orgueil démesuré ou devait être d'une naïveté sans borne. Bien que ma blessure devait être profonde et handicapante, la sienne l'était beaucoup plus, quoi que, j'aurai dut viser plus haut, histoire de lui perforer un poumon ou le foie. Je rapprochais lentement mes lèvres de son oreille et lui murmurait douloureusement mais avec une certaine malice.

Pitoyable...

Puis je reculais de quelques pas, pour ensuite donner un fulgurant coup de pied dans le buste de la jeune femme pour dégager ma dague. La lame noire de celle ci luisait sous les yeux de Mère la Lune, grâce au sang de cette créature. Un léger sourire amusé était apparue sur mes lèvres malgré la douleur, comme satisfait de mon geste.

Sujet: Re: Première impression... Jeu 25 Sep 2008 - 19:32

Le bruit de la peau qui craque sous un coup. Le sang qui commence à couler, des frissons qui apparaissent le long de la colonne vertébrale, les cheveux qui s' hérissent et la pupille qui se dilate au maximum. Ces sensations sublimes qui envahissent le corps alors que l'esprit s'embrume comme sous l'effet d'un antidépresseur puissant. C'était cette sensation qui faisait inhibiteur car la jeune femme ne ressentit rien lorsque le vampire la frappe violemment avec son pied. Faisant quelques pat en arrière, recourbée en avant, un bras en dessous de sa poitrine là où la dague s'était enfoncée. Du sang commençait à s'écouler le long de son kimono, venant apparaître sur la cuisse dénudée. Malgré tout, un énorme sourire illumina le visage féminin alors qu'elle jetait un regard au suceur.

« Pitoyable? Crois-tu que tu es supérieur à moi? Penses-tu que les lycans soient tous si cons? » disait-elle en plongeant sa main à l'intérieur de son décolté. Non pour commencer à se plotter les seins ni pour vérifier que sa blessure était bien réelle, le sang sur sa cuisse était une preuve suffisante. Non c'était simplement pour sortir quelque chose de sous le tissu. D'un geste vif et puissant, la jeune femme fit diversion en jetant cette chose sur le vampire. Alors qu'il était occupé à comprendre l'origine de ce mystère. Ambre s'était propulser sur ses pieds pour venir toucher le cou de son agresseur à l'aide d'une de ses aiguilles, qui se trouvait dans ses cheveux. De cette façon, elle réussit à paralyser le corps de son adversaire grâce à une technique d'acuponcture.

« Ne te fies pas à ce que tu vois et ressens »

Ambre se baissa afin de ramasser un énorme morceau de peau pour le tendre vers le visage du vampire. De cette façon, elle put lui montrer le coup de dague juste à coté du nombril du mort. La peau était d'une couleur blanchâtre et l'odeur de pourriture devenait de plus en plus forte. Pourtant, la jeune femme ne semblait pas dégoutée d'avoir eu ceci contre son torse ni entre ses mains. Au contraire, elle semblait amusé par cette chair morte. Surement parce que grâce à cette peau humaine, elle n'avait été moins blessée que prévu par la dague. Même si sa blessure était profonde et douloureuse, elle n'était pas aussi mortelle que si elle n'avait pas eu de protection. La plaie était brulante, le sang coulait comme un ruisseau entre deux roches. La vendeuse ne put s'empêcher d'éclater de rire en laissant le morceau tomber sur le sol, puis elle fit un pat en avant, venant écraser son talon aiguille sur cette peau afin d'approcher son visage près de celui du suceur.

« Pourquoi une telle haine envers ma Race? Tu peux parler...l'aiguille ne paralyse pas ta langue»

[si ça va pas, je change...et désolée pour la qualité de merde...]