Blind Dream
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 Xaëlara

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Xaëlara

Xaëlara


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Age : 32
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Armes : Poignard, pistolet, étoiles de jet
Surnom : la Lune Rouge
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MessageSujet: Xaëlara   Xaëlara Icon_minitimeVen 8 Aoû 2008 - 11:32

* Xaëlara *


Xaëlara Image1


Titre honorifique : la Lune Rouge
Nom humain : Xaëlara
Âge : 408 ans
Race : Lycan
Représentation imagée:

Xaëlara HrC_werewolf_1024


[color=darkred]Description physique :
Âgée, certes, de 408 ans, Xaëlara a toutefois gardé son apparence de jeune femme d’une vingtaine d’année, son apparence de femme fatale comme pourraient dire certains... Mesurant un peu moins de 1m70, elle est dotée de courbes harmonieuses ainsi que d’une taille plutôt fine, allure bien différente de celle qu’elle adopte sous forme Crinos, devenant plus large, plus grande et plus lourde qu’un cheval et recouverte de poils brun sombre. Ajoutez à sa silhouette humaine une démarche souple et silencieuse et, comme la plupart des gens la voyant, elle vous inspirera une créature sauvage parcourant son territoire. Peut-être à la recherche d’une quelconque proie…

Contrairement à ces nuits où ses yeux ne sont en fait que de grosses billes jaunes reflétant rage et malveillance, on découvre, lorsque l’on croise son regard inquisiteur, des yeux d’un vert plus ou moins clairs pailletés d’or et bordés de longs cils. Sa bouche aux lèvres délicieusement pulpeuses, quant à elle, peut devenir une gueule béante et écumante laissant paraître de puissants crocs lorsqu’elle retrousse les babines (moment dans lequel il est d’ailleurs temps de s’inquiéter et de penser à décamper…). Son visage à la peau lisse et au teint légèrement halé (et non pas très pâle comme à la plupart des gens ayant des cheveux de la même couleur que les siens) est encadré par une longue crinière rousse qu’elle laisse la plupart du temps détachée, libre sur ses épaules et son dos.

Description psychologique : Personne très secrète et entourée d’une aura de mystères, Xaëlara ne laisse voir d’elle que ce qu’elle veut bien que l’on voit. En effet, bonne comédienne, elle excelle dans l’art de dissimuler ses sentiments et de se fondre dans le personnage qu’elle décide d’incarner selon la personne qui lui fait face, la plupart du temps dans le but d’arriver à ses fins (ou ceux de sa race) ou simplement par prudence. Sachant adopter la bonne attitude avec chacun, elle sait donc mettre rapidement les gens à l’aise et en confiance, que ce soit avec un sourire ou bien tout autre chose qu’elle saura utile pour séduire. En gros, nous pourrions dire que Xaël est une femme hypocrite et profiteuse, le tout animé d’une détermination sans borne. Le genre de personne, en somme, que l’on évite de côtoyer si l’on est au courant de tout cela.

D’ordinaire indifférente aux autres, il lui arrive rarement de s’attacher à quelqu’un, préférant une vie de mensonges, de faux-semblant plutôt que de s’ouvrir à quelqu’un. Probablement car elle ne veut pas prendre la chance de se faire trahir, de se faire faire ce qu’elle-même a fait bon nombre de fois. Par contre, lorsque l’une ces rares fois arrive et qu’elle se lie sincèrement avec quelqu’un, ce dernier sera certain de ne plus jamais se retrouver seul et d’avoir en tout temps quelqu’un pour l’épauler en cas de besoin. Oui, malgré tout ses défauts, Xaëlara est quelqu’un d’une fidélité à toute épreuve qui n’hésitera pas à mettre tout en œuvre pour perpétuer le bonheur de ceux qu’elle aime. De plus, elle a un grand sens du leadership et, surtout, c’est une observatrice hors pair. En 408 d’existence, elle a appris à détecter certaines choses, parfois infimes, que le corps peut trahir, probablement en partie grâce à son instinct animal. Ce qu’elle peut découvrir à partir de ça, elle n’hésite pas à le mettre à profit, le retournant à son avantage, souvent contre celui qui s’est piégé lui-même sans le savoir. En effet, comme elle est imaginative et vive d’esprit, il ne lui faut pas plus que quelques instants pour analyser des faits et s’adapter à pratiquement n’importe quelle situation.

Comme la plupart des lycans, son côté bestial lui donne souvent des envies inhabituelles, violentes le plus souvent. Envies de violence, de sang qu’elle assouvit par l’intermédiaire de ce monstre en lequel elle se transforme alors que la lune est haute dans le ciel et que la plupart sont sous les draps, profondément endormis, ne se doutant pas du carnage qui se déroule peut-être non loin de chez eux…

Arme : Un poignard long d’une trentaine de centimètres, 1 pistolet ainsi que quelques étoiles de jet. Cependant, ses armes principales sont, bien entendu, ses griffes et ses crocs...

Histoire : Lentement, mais sûrement, le jour succédait à la nuit, le soleil à la lune. Le ciel ne commençait à peine à bleuir que, déjà, un individu ouvrait la porte de sa maison pour en sortir, debout malgré l’heure matinale, heure où tous les villageois dormaient encore. Noah Volfzan, agriculteur d’environ 35 ans, descendit les marches grinçantes du perron pour ensuite prendre le chemin de la forêt comme à son habitude. En effet, il allait, tous les matins depuis qu’il s’était installé ici, prendre une petite marche d’à peu près deux heures dans les bois avant de commencer son travail, l’odeur et l’ambiance de ce lieu l’aidant à bien démarrer sa journée. Depuis un peu plus de dix ans, il habitait cette ferme et cultivait ces terres en compagnie de son épouse. Père de deux garçons et d’une fille, le fermier menait une existence simple et banale, mais malgré tout heureuse, trouvant le bonheur dans ces petites choses que seulement certaines personnes savent voir de façon à en récolter de la joie.

D’un pas décontracté, Noah entra dans la forêt, suivant le petit sentie de terre qu’il avait lui-même créé à force d’emprunter ce passage, seul ou avec sa femme et ses gamins. Souriant à ce moment de détente, il respirait l’air frais et pur du matin, écoutant par la même occasion la brise entre les feuilles des arbres. Tout à coup, il lui sembla attendre d’étranges bruits venant d’un peu plus loin. Il s’arrêta pour les percevoir plus distinctement. Plus rien. Il fronça les sourcils, puis reprit lentement sa marche. Un hurlement sauvage le fit sursauter et l’homme tourna vivement la tête dans l’espoir de voir ce dont il s’agissait. Des bruits de chocs brutaux ainsi que des grognements suivirent et le cultivateur, à pas de loup, se dirigea en direction d’où provenait ce fracas, se cachant derrière les troncs des arbres tout en comblant la distance qui le séparait de la… chose… qui produisait tout ce boucan. Il n’avait jamais rien entendu de pareil au cours de ses petites balades et échafaudait à présent des hypothèses pour essayer l’expliquer. Un combat entre deux ours mâles se disputant une femelle peut-être ? Il n’aurait su le dire, ne connaissant pas particulièrement bien les mœurs de ces bêtes qu'il n'avait d'ailleurs jamais aperçues dans cette forêt.

Après deux ou trois minutes, il s’arrêta et plissa les yeux pour essayer de tout bien distinguer dans la pénombre. Une dizaine de mètres plus loin, Noah pouvait observer un spectacle qu’il aurait jugé inimaginable et même impossible si s’aurait été quelqu’un d’autre qui le lui aurait raconter et l’aurait probablement traité de fou. À travers les arbres s’agitaient deux silhouettes. L’une était énorme, au moins deux fois grosse comme son bœuf le plus massif, et était recouverte d’un épais pelage noir. C’était certainement cette créature qui poussait les cris féroces et bestiaux qu’il avait entendus depuis le sentier. Le gigantesque loup, car c’était bien ce que cela semblait être, pourchassait visiblement un être beaucoup plus petit à l’allure humaine. Ce dernier virevoltait avec grâce et souplesse que ce soit à terre ou entre les branches et en profitait pour asséner de sa dague des coups au monstre, devenant presque difficile à suivre tant cadence était fulgurante. Il avait, certes, peut-être l’air d’un homme, mais, à le voir aller, Noah se doutait bien que ce n’en était pas un. Un étaux de peur se mit à lui serrer l’estomac et l’empêcher de bouger. La bête rugissante se mit à fracasser les arbres avec plus d’ardeur, essayant de se saisir de l’homme tout de sombre vêtu, puis fini par l’attraper par une jambe pour ensuite le projeter contre un tronc. La victime glissa par terre, puis se releva étonnamment vite compte tenu de la force de l’impact avec laquelle elle avait heurté l’arbre.

S’en était trop pour Noah. Le danger dans ce lieu était palpable et le fermier ne savait pas trop s’il devait déguerpir immédiatement où attendre que tout soit terminer. Il opta finalement pour la fuite, se disant que, trop occupés à s’entretuer, les deux êtres ne s’apercevraient de rien. Lentement, il se mit à reculer faisait craquer des branches et à son grand désarroi, les deux combattant cessèrent de se battre, portant leurs regards sur lui. L’homme à la dague jeta un bref regard au ciel qui s’éclaircissait, puis à la bête et, avant même que cette dernière ne se retourne vers lui, il grimpa à chêne tout près, se mettant ensuite à sauter d’un arbre à un autre, filant à la vitesse de l’éclair. Tout cela n’avait duré que quelques secondes et, déjà, il avait réussi à s’enfuir. Même à cette distance de lui, l’agriculteur aperçut une rage grandissante dans les yeux du monstre velu. C’était à cause de lui que sa proie s’était échappée. En moins de temps qu’il ne faut pour le dire, la masse de poils, de muscles et de haine était sur lui, plongeant ses crocs dans un flancs, en ouvrant profondément la chair. Peut-être parce qu’il avait déjà eu sa dose de sang et qu’il croyait que le petit fermier était mort, mais, quoi qu’il en soit, le lycan s’en alla, laissant Noah, pas très loin de l’orée du bois, baigner dans une flaque de sang grandissante…

***

101 ans plus tard…

***


Enfin, le jour que Dorothée attendait tant était arrivé, elle tenait son bébé dans ses bras. Depuis de longues années, elle et son mari souhaitaient et essayaient en vain d’avoir un bébé. La femme était déjà âgée de 38 ans lorsqu’elle avait découvert qu’elle était enceinte. Les mois avaient passé et la petite Xaëlara, avait finalement vu le jour, au grand bonheur des parents, la tête déjà couverte d’un petit duvet qui laissait présager une épaisse chevelure rousse flamboyante qui deviendrait plus foncée avec le temps. Les années s’écoulèrent rapidement et l’enfant, toujours de bonne humeur et dont le sourire était contagieux, grandissait en beauté et en intelligence, puis fût bientôt trop vieille pour porter le qualificatif de fillette.

***


Si Xaëlara avait toujours été depuis sa naissance un être gai et enjoué, cela commença toutefois à changer peu à peu lorsqu’elle arriva vers l’âge de 13 ans. Non pas qu’elle eu cessé d’être sage et obéissante, mais c’était plutôt dans ce qu’elle dégageait, par cette façon nouvelle dont elle regardait les gens de son entourage. Elle continuait d’exécuter les tâches qu’on lui demandait de faire, mais rien de plus. Elle semblait avoir perdu cet entrain qui faisait d’elle une personne si agréable et s’isolait dès qu’elle en avait l’occasion, se fermant aux autres telle une huître. Sa mère essaya bien de découvrir ce qui n’allait pas, parlant avec elle dans l’espoir qu’elle se confie. Cela ne donnait à chaque fois que des : « Mais je vais bien maman. Tu n’as aucune raison de t’inquiéter, crois-moi. » dit d’une manière pour le moins passive, comme si elle n’en avait vraiment rien à faire. Aussi, Dorothée se résigna t’elle finalement à mettre ce comportement inhabituel sur le compte de l’adolescence qui débutait.

En fait, Xaëlara n’était pas devenu l’une de ces personnes qui ne réagissent que très peu à ce qui se passe autour d’eux, mais était plutôt entrée dans une sorte de phase d’introspection. La jeune fille avait, depuis peu, commencé à voir le monde d’un tout autre point de vue qu’elle-même trouvait difficile à expliquer. Elle se sentait de moins en moins à sa place parmi ces gens avec qui elle avait pourtant passer toute sa vie. Elle n’avait pas cessé de les aimer, loin de là, par contre elle avait le sentiment de ne plus être des leurs, d’être complètement différente. Toutes ces prises de conscience l’amenaient donc à se demander : Mais pourquoi? Xaëlara, ressentant ce malaise grandissant en elle, se mettait donc à moins fréquenter les gens, leur préférant la solitude et les sombres réflexions qu’elle apportait.

Durant un peu plus d’un an, l’adolescente vivait dans son petit monde, ne se souciant que très peu des autres qui eux pourtant s’inquiétaient à son sujet, s’enlisant toujours plus profondément dans son mal-être. Au beau milieu d’une nuit, Xaël s’éveilla avec l’impression qu’elle venait à peine de fermer les yeux pour s’endormir que déjà ils s’ouvraient. Elle se redressa dans son lit puis en sortit, en proie à une envie inexplicable…incontrôlable. Elle savait maintenant quoi faire pour mettre un terme à cette souffrance intérieure qui la rongeait, pour se libérer. La jeune fille descendit l’escalier, puis se dirigea vers la porte dans le hall d’entrée, l’ouvrit et sortit sans même prendre le temps d’enfiler des chaussures. Le vent froid lui balaya le visage et Xaëlara se mit à sourire. Elle commença à ressentir quelque chose ou plutôt cette chose, qu’elle ne savait comment appeler autrement, s’emparer d’elle.


Dernière édition par Xaëlara le Ven 8 Aoû 2008 - 11:54, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Xaëlara   Xaëlara Icon_minitimeVen 8 Aoû 2008 - 11:41

***


Un cœur qui bat, du sang. Se nourrir, s’apaiser. Faut courir, courir plus vite, l’attraper. Aucune chance contre moi. Encore. Faut encore tuer, tuer plus et toujours plus. Pas de pitié.

Xaëlara se réveilla alors que le soleil commençait à se lever, des pensées étranges s’imposant à elle, de brèves images, seuls souvenirs de la nuit qu’elle venait de vivre. La jeune fille se leva, se découvrant avec une certaine gêne complètement nue et barbouillée de sang... Malgré tout, elle oublia cela bien vite dès qu’une autre constatation la frappa. Ce poids qu’elle avait eu sur les épaules toute l’année semblait s’être envolé et elle en aurait pleuré de joie tant elle se sentait étrangement bien. Bien vite, toutefois, elle entendit des pas, se retourna brusquement et aperçut, non loin d’elle, un homme visiblement âgé d’un peu plus de 30 ans qui continuait d’avancer dans sa direction. Quant à elle, Xaëlara se mit à reculer, cachant son corps du mieux dont elle pouvait. «Bonjour Xaëlara.» Dit-il d’une voix douce. La jeune fille s’arrêta en entendant son nom et fronça les sourcils. L’inquiétude qui l’habitait quelques instants plus tôt avait fait place à la méfiance, mais également à de la curiosité. «Comment connaissez-vous mon nom?» demanda t’elle d’une voix qui trahissait ses sentiments. L’homme mit un temps avant de répondre, sortant de la besace qu’il portait sur l’épaule une large couverture de couleur sombre. Il la lui lança et l’adolescente s’empressa de s’en couvrir. «Même si tu ignores qui je suis, moi, je sais qui tu es. En fait, je te connais depuis ta venue au monde, petite.» Dit-il finalement. «Je me nomme Noah. Noah Volfzan.» Ajouta l’homme en voyant que la fille recommençait à s’inquiéter. Cette dernière agrandit les yeux après que l’individu se fût présenter. C’était impossible… Noah, son arrière, arrière grand-père avait disparu près d’un siècle auparavant, c’était sa mère qui le lui avait raconté.

«Je sais ce que tu te dis à cet instant et je vais tout t’expliquer. C’est d’ailleurs pourquoi je suis là. Par contre, ne m’interromps pas et écoute bien jusqu’au bout même si ce que je te dis te semble étrange.» Il marqua une pause tandis que sa descendante attendait impatiemment la suite. Enfin, il reprit la parole. «Peut-être vais-je te paraître un peu direct en te disant tout cela, mais je n’ai pas envie de faire mille et un détours avant d’arriver au but.» Un court moment s’écoula, Noah semblait chercher ses mots. «Tu dois probablement te demander ce qui s’est passé cette nuit? Pourquoi tes souvenirs semblent flous et que tu t’es réveillée dans cet…état.» Xaëlara hocha légèrement la tête, faisant naître sur les lèvres de l’homme un sourire de compréhension. «Tout comme moi, tu es différente. Tu es la représentante d’une race que beaucoup d’humain prenne pour de la fiction seulement digne de se trouver dans les livres. Par contre, nous sommes bien réels. Les lycans existent et tu es l’une des nôtres Xaëlara.» La jeune fille s’apprêtait à parler, à dire à quel point elle trouvait cette explication ridicule et que, depuis le début, il se moquait d’elle. Toutefois le sérieux avec lequel le soi-disant lycanthrope avait dit cette phrase et l’avertissement qu’il lui avait donner au début la retinrent. Des images de cette nuit refirent surface, des images où sa gueule dégoulinante de sang fouillait dans les entrailles de la carcasse d’une bête qu’elle ne doutait guère d’avoir tué elle-même. Elle serra les dents et attendit la suite qui arriva bien vite. «Ta mère, Dorothée, est la fille du fils qu’a eu ma deuxième fille, celle qui naquit après que je me soit fait mordre, il y a 101 ans. Tu es visiblement la première de mes descendantes qui ait hérité de ce gène. Ce gène qui fait de toi un être tel que moi.» Il soupira puis continua. «Maintenant, la partie un peu moins agréable à entendre.» *Ha tiens donc! Il peut y avoir moins agréable encore que d’apprendre que l’on se transforme en monstre couvert de poil assoiffé de sang...* pensa la jeune fille sans rien n'en laisser paraître, continuant d’observer l’homme qui était toujours dans ses explications. «Les envies que tu ressentiras parfois, ses désirs de sang, de corps déchiquetés, désirs animée par une rage peu commune, seront parfois pratiquement incontrôlables. Et… Hé bien, même si tu finis par savoir bien maîtriser tes pulsions, il y aura toujours un risque que tu perdes le contrôle, que tu t’en prennes un jour à tes proches; ta famille, tes voisins, tout le monde en somme. C’est d’ailleurs pourquoi j’ai quitté la mienne, ma famille, peu après avoir découvert ce dont j’étais capable, en causant disons…plusieurs ‘disparitions’ dans le village où j’habitais avant. Je t’offre donc de venir avec moi, d’entrer dans un clan formé d’individus comme nous.» Termina Noah avant de croiser les bras et d’attendre la réponse d’une Xaëlara complètement bouleversée. Toutefois, celle-ci savait ce qu’elle avait à faire.

***

180 ans plus tard

***


Cent quatre-vingt ans après avoir accepté la proposition de son aïeul, Xaël ainsi que d’autres lycans s’apprêtaient à mener un raid contre une bande de vampires. En effet, l’un des membres du clan, les avaient informés à propos d’un bâtiment grouillant de ces horribles créatures. Bien vite, on avait choisi quelques individus qui mèneraient l’attaque. Après tout, il fallait bien en profiter pendant que ces êtres se regroupaient. Les lycans progressaient rapidement, toujours sous forme humaine, prévoyant de se métamorphoser un peu avant de faire irruption dans la bâtisse et, bientôt, furent arrivés devant, à une vingtaine de mètres. Silencieusement, ils s’approchèrent. Le petit groupe comptait sur l’effet de surprise. Ils feraient à leur manière, directe et brutale; défoncer portes et fenêtres et éradiquer toute la vermine de vampire qui se trouvait à l’intérieur.

Dans un fracas de vitres brisées et de bois se cassant sous l’impact, le groupe de lycans sous forme crinos entra, près à tuer tout ce qui se trouverait dans la place. Toutefois, au lieu d’y trouver une vingtaine de vampires comme prévu, ils découvrirent le vaste et sombre endroit complètement vide. Même s’ils ne voyaient aucun de leur ennemi, leur odeur en couvrait tout autre. Soudain, dans un unique mouvement, Xaëlara et le reste de sa bande se retournèrent vers le mur auquel ils faisaient dos. Au même moment, d’innombrables flèches entièrement faites d’argent, se mirent à pleuvoir sur eux, tuant les quelques-uns dont les réflexes avaient fait défaut à l’instant critique. Là-haut, agrippés près du plafond, les vampires étaient agglutinés, semblable à une multitude d’araignées. L’un des leurs avait probablement repéré et suivit l’espion lycanthrope, était revenu à toute vitesse pour finalement prévenir ses congénères. Ceux-ci avaient pris leurs opposants à leur propre jeu, créant eux-mêmes l’effet de surprise, et souriaient à présent, dévoilant leurs canines constamment avides de sang.

***


Xaëlara grognait, hurlait et se heurtait maintenant aux barreaux de la prison ou plutôt, de la cage, la plus solide qu’elle eût jamais vue. Elle entendait un peu plus loin, un vacarme similaire à celui qu’elle provoquait, devinant sans peine qu’il s’agissait de son confrère lui aussi capturé, le deuxième et dernier survivant lycan de l’attaque qu’ils avaient menée un peu plus tôt.

Après près de trois heure à fulminer dans sa cage, l’imposante créature mi-humaine, mi-animale reprit l’apparence d’une jeune femme, allure totalement différente, certes, mais avec la même rage brillant dans les yeux. «Je vous tuerai tous, immondes parasites!» Cria t’elle du plus fort qu’elle le pouvait. Quelques secondes s’écoulèrent, puis des rires moqueurs lui parvinrent ainsi que des bruits de pas. Une femme à la longue chevelure d’ébène et à la peau d’une pâleur effrayante, fit son apparition devant la cellule. «Oui, oui, c’est ça! Tu nous tueras tous dès que tu seras sortis! Nous connaissons la chanson. Tous ceux de ton espèce qui sont passés par ici nous l’on chanté un nombre incalculable de fois. Mais bon… ce n’est pas nous qui sommes enfermés en ce moment. Pitoyable créature!» Lança la vampire d’un ton gai et léger avant de repartir, laissant Xaël hurler et frapper les parois de sa prison jusqu’à s’en faire saigner les mains.

***


Étonnamment, la lycanthrope ne fût pas tuer, mais, plutôt, garder captive pendant près d’un an dans l’horrible endroit. Chaque jour, elle subit tortures, que ce soit par l’argent, le feu ou de multiples autres manières. Manières que seuls des êtres à l’imagination tout aussi débordante que diabolique et pratiquant ces techniques depuis des millénaires pouvaient connaître et prendre plaisir à mettre en oeuvre. Difficile à maîtriser, Xaël donnait du fil à retordre à ses bourreaux qui, malgré tout, finissait toujours par lui imposer les pires supplices, tout comme à leur autre prisonnier d’ailleurs. Au bout du quatrième mois cependant, on entendit plus ce dernier et, peu après, Xaëlara cessa de se métamorphoser, facilitant la tâche aux vampires qui croyaient l’avoir enfin mater. Dans l’espoir de la voir finalement succomber, ils ne cessaient pas leurs atrocités, au contraire. Après un certain temps, ils la délaissaient un peu, mais finissaient toujours par revenir en force et avec de nouvelles idées, comme pour rattraper le temps qu’ils avaient perdu en ne lui infligeant rien.

Un an après sa capture, Xaëlara était devenue tout simplement méconnaissable. De la femme téméraire à l’esprit vif et au physique athlétique, il ne restait rien. La force qui l’animait autrefois semblait avoir complètement disparue. Dans un cachot, se trouvait à présent une créature au regard vide n’ayant même plus la force de bouger. À peine nourrit, elle avait les traits du visage effroyablement émaciés, les lèvres sèches et un corps squelettique couvert de crasse et de plaies purulentes, faute de soin. Son teint n’avait, de plus, rien à envier à celui cadavérique de la femme qui était venue lui ‘souhaiter la bienvenue’ lors de son arrivée et ses cheveux étaient brun foncé, trop sales et gras pour que l’on puisse deviner qu’en réalité ils était roux. C’est à se demander comment elle faisait pour être encore en vie. Le clan vampirique qui la gardait se posait la même question et c’est pourquoi, un jour, ils décidèrent de mettrent enfin un terme à la vie du lycan. Deux vampires furent choisis pour exécuter (c’est le cas de la dire…) la tâche bien qu’un seul eut probablement suffit vu l’état dans lequel se trouvait la prisonnière.

Les deux individus s’arrêtèrent devant la cage, l’un ayant à la main un poignard d’argent, arme qu’il planterait dans le cœur de la détenue. Sous le regard des deux hommes, cette dernière étaient étendue au milieu de la place, donnant l’impression d’être morte. Les vampires avancèrent de quelques pas, fermant la porte derrière eux, puis, soudainement, se produisit une bien mauvaise surprise. À une vitesse époustouflante, Xaëlara se transforma en une bête monstrueuse couverte de poil, aux griffes accérés, aux dents menaçante et à la gueule rugissante et écumante. Il était évident que ce qui l’alimentait n’était pas de l’énergie (puisque, ça, il ne lui en restait plus), mais bien la haine et ce désir de vengeance si puissant qu’il accomplissait à l’instant un miracle. En deux coupe de pattes, le lycan ouvrit le torse de chacun des hommes dont les entrailles se déversèrent, puis défonça le mur à barreaux, celui qu’il croyait, au début, indestructible. Le monstre animé d’une folie meurtrière s’engouffra dans les couloirs, tuant immédiatement tous ceux qui s’interposaient. Lorsqu’il eut terminé son carnage et fait de ce repaire une vraie boucherie, il se rassasia de la chair de ceux qui l’avaient maltraité, savourant chaque bouchée, se délectant de la sensation du sang lui coulant sur les babines et le corps.

***


Xaëlara mit longtemps, très longtemps, à se remettre de ses blessures ainsi qu’à recouvrer totalement ses esprits. Toutefois, son âme resta meurtrie même après que son corps, lui, se fût régénérer. Si elle détestait déjà les vampires après que l’on lui en eût parler lorsqu’elle fût entrée dans son clan, elle les haïssait à présent à un point inimaginable et se promis qu’un jour, seul ou avec de l’aide, elle finirait par éradiquer une bonne fois pour toute ces êtres avec lesquels les lycans ne pourraient jamais cohabiter. Cela prendra probablement du temps, mais elle n’ pas pressée…

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MessageSujet: Re: Xaëlara   Xaëlara Icon_minitimeVen 8 Aoû 2008 - 12:54

Fiche excellente, rien à redire ! Tu es donc validée. Bienvenue parmi nous et bon RP Wink
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MessageSujet: Re: Xaëlara   Xaëlara Icon_minitime

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