~°~Taiyô~°~

Titre honorifique :aucun
Nom humain :Tsuchi
Age :16 ans
Race :vampire

Description Physique : Taiyô a une apparence de parfaite jeune demoiselle, sage et obéissante, le genre de fille de qui on aime profiter. Ses cheveux sont longs et foncés, ses yeux sont grands et de couleur gris-mauve. Elle n’est pas très grande, mais pas petite pour autant, elle parait assez mince, mais pas pour autant anorexique. Elle porte principalement des vêtements noirs, ou blanc, selon son humeur. En bref, c’est une fille normale, voir banale, ayant son charme, comme chaque être humain. Mais pas tout à fait humaine… Elle a un autre côté, plus sombre et tempétueux, cette partie d’elle n’est pas visible tous les jours et ne le sera peut-être même jamais. Bien qu’il ne soit apparu qu’une seule fois depuis qu’elle soit devenue… différente. Elle parait bien moins sociable et on pourrait presque avoir peur de ne pas aller dans son sens. Elle garde un visage doux à la chaleur attirante, mais ses yeux de sang montrent une haine pour la personne qui a osé la faire sortir. Elle est totalement différente, comme une seconde personne. Mieux vaut ne jamais la rencontrer…

Description Psychologique : Rien de particulier, jeune demoiselle au sang froid, mais malgré tout gentille et généreuse. Elle est sociable et courtoise, ce qui est étrange pour un vampire. Mais son grade ne l’a pas fait changé depuis son époque humaine… Et puis, il n’y a qu’un an qu’elle n’ait changé de grade. Sinon, elle est aventurière et curieuse, elle aime découvrir de nouveaux lieux et de nouvelles personnes. Elle aime particulièrement les personnes froides et pleines d’expériences. Car c’est ce qu’elle recherche, quelqu’un pour lui apprendre à être une vampire digne de ce nom… Et pourtant, quand son autre elle-même prend possession de son corps, elle prend aussi possession de son âme. C’est comme ci elle n’était véritablement plus la même. Elle est directe et sans détour, elle répond à toutes les attaques reçues, elle est sadique et sans scrupule. Elle n’a alors pitié de personne et profite de tout ce qui est plus faible qu’elle, recherchant toujours quelqu’un à son niveau. Sous cette forme, Taiyô est une solitaire, elle ne veut de personne et recherche juste un contrôle intégral. Mais la plus faible aura toujours force sur elle, voulant prendre elle-même contrôle de sa propre vie, qui sera longue et dangereuse, elle s’en doute…

Arme : Un katana qu’elle ne quitte plus depuis ce fameux jour…

Spoiler:

Histoire : Taiyô n’a pas toujours été vampire, on s’en doute, et même, elle ne l’est pas depuis bien longtemps. Depuis 1 an, ou moins peut-être. Elle ne sait pas exactement qui l’a rendue ainsi, elle ne sait même pas exactement ce dont elle est capable. Elle sait juste qu’elle est un de ces monstres de la nuit, assoiffé de sang, juste pour pouvoir survivre. Que dire de son histoire ? Rien ne s’est vraiment passé depuis cette fameuse nuit, cette nuit où tout a changé pour elle… Celle-ci peut-être, pourrais-je la raconter…

Cette soirée s’effectuait dans l’habitude de toutes les autres auparavant. Une jeune demoiselle de pas plus d’une quinzaine d’années sortit de chez elle, ses longs cheveux noirs mêlés de mèches colorés flottant derrière elle au rythme de ses pas. La direction qu’elle prenait était celle qu’elle avait prit l’habitude d’emprunter chaque soir, au point qu’elle laissait ses pieds la guider, pour se permettre d’observer les maisons endormies et de se perdre dans ses pensées… Sa route ne se terminerait qu’une fois la forêt et sa tranquillité atteinte. Comme à son habitude encore, sa venue ici avait une raison d’être. Plus que tout au monde, elle désirait rencontrer quelque chose ou quelqu’un qui rendrait sa vie quelque peu différente, moins banale et moins ennuyeuse, qui lui ferait vivre une aventure… Plus que tout, elle désirait croiser cette personne qui lui ferait découvrir un nouveau monde qui viendrait à la faire tout simplement rêver. Mais comme toutes les nuits précédentes, son aventure en forêt, sans rien pour se protéger, n’avait rien apporté de nouveau. Cela devait bien faire un an qu’elle s’aventurait ainsi en dehors de chez elle, une fois ses parents endormit. Il n’avait jamais comprit pourquoi elle voulait tant laisser sa fenêtre ouverte la nuit, même en temps d’hiver, et pourtant, c’était si simple à comprendre… La jeune demoiselle après une ou deux heures de marche vint s’asseoir sur une des roches plates qui se dissimulaient entre deux arbres. Dans un soupire elle s’allongea en prenant comme coussin ses deux bras réunis. Observant les étoiles dans un silence de mort, elle se laissa ensuite envahir par la lune, illuminant les lieux telle une déesse bienveillante. Un bien rare ami parmi tous les habitants du village. A côté ses parents semblaient moins attentifs à elle. Les minutes passaient et la jeune demoiselle ne se lassait d’observer cet astre si fidèle à la nuit. Il n’y avait plus rien de bien important autour d’elle. Elle aimait tellement se perdre dans ses pensées et ses idées, oublier le reste et se dire que plus rien n’avait plus d’importance. Ses parents, ses voisins, ses soi-disant amis, sa vie… Rien n’existait vraiment dans son monde idéal. Car dans son idéal, elle faisait quelque chose de sa vie, plutôt que d’être une simple victime du temps qui s’écoule…
Dans l’ignorance de la demoiselle, un homme demeurait auprès d’elle. Il avait croisé cette gamine perdue au hasard et avait trouvé un léger intérêt en elle. S’approchant déjà d’elle, d’une manière particulièrement calme et sereine, il ne s’arrêta de s’avancer, qu’une fois derrière elle, à l’ombre des arbres, mais surtout de la capuche de son long manteau noir. De lui n’apparaissaient que deux pupilles indigo, qui fixaient la jeune demoiselle de manière intense. Celle-ci ne semblait toujours l’avoir remarqué, ou du moins, ne paraissait pas sur ses gardes. Aussi, l’homme dût se faire remarquer de lui-même, se contentant pour cela de faire un dernier pas, voulu bruyant. L’adolescente à la suite de ce léger craquement du à une brindille sous la botte de cuir de l’homme, se redressa d’un bond avant de se retourner.
- Qui êtes-vous ?
L’homme fit un pas de plus en avant sans même prendre le temps de répondre à la question de la douce, amenant celle-ci à reculer un peu plus encore. Il avait toujours une aura parfaitement calme et sereine, une impression de parfaite indifférence. L’enfant ne pouvait remarquer de lui qu’un long manteau noir se terminant sur des bottes de même couleur, ses mains cachées sous deux gants de cuirs et son visage parfaitement dissimulé dans l’ombre de sa capuche, n’apparaissant que deux yeux violacés où se reflétait la lueur de la lune. Avançant encore un peu, avant d’atteindre la jeune demoiselle, face à elle, dans un silence éternel, laissant la petite se perdre dans ce regard indigo. Il était assez proche d’elle à présent, qu’il lui aurait suffit de tendre la main pour pouvoir la toucher. Il avait son visage si proche du sien, qu’il pouvait ressentir sur sa peau dissimulée, un doux air chaud, saccadé par la peur. Un sourire était apparu sur le visage de l’homme, mais restait indistinct derrière cette pénombre étrange.
- Comment te nommes-tu donc ?
- Taiyô…
La jeune enfant semblait comme hypnotisée par les yeux sombres de cet homme, tout comme de sa voix mystérieuse. Son cœur battait la chamade, mais malgré tout, elle ne semblait l’écouter, elle aurait du réagir à cette peur et tout simplement fuir, et pourtant, elle demeurait là, face à cet étranger, curieuse d’en découvrir un peu plus que cette taille plus élevée que la sienne et ses deux yeux mauves dont les pupilles ressemblaient fortement un celles d’un chat chassant la nuit. Avait-il tant de choses à cacher, qu’il s’habillait de la sorte, pourquoi posait-il des questions sans même répondre à celle qu’elle lui avait posée. La jeunette semblait perdue dans ses pensées, comme à son habitude dans le fond.
- Désires-tu me suivre cette nuit, à l’issue d’un monde qui pourrait répondre à tes attentes ?
Il sentait le cœur de Taiyô s’accélérer au fur et à mesure qu’il prononçait ses mots. Un cœur si jeune et si pur, il ressentait presque du plaisir à le faire battre plus vite, faisant voyager le sang dans tout le corps de l’enfant d’une manière plus fulgurante encore. Le moment était venu pour elle de le repousser et de fuir, d’écouter ce que ses parents lui avaient toujours dit, de ne jamais parler aux inconnus et encore moins de les suivre. Et pourtant, elle ne fit rien de ces sages paroles, pire encore, elle semblait intéressée par les propos du mystérieux inconnu. Cupide enfant ne se posant pas trop de questions et à la limite même, un peu trop naïve, elle paressait tentée de suivre l’homme dont une carrure intéressante se laissait deviner sous ses vêtements. L’homme lui accorda un pas de recul, observant cette enfant dans les moindres détails. Elle était vêtue d’une robe courte de couleur gris-bleue et ses yeux étaient cernés de noir. Elle s’avança soudainement vers lui, comme hypnotisée par pareil regard. La douceur de cette enfant se faisait de plus en plus apparente, plaisant à l’homme de mystère. D’un regard dont seul lui semblait connaître le pouvoir amena la jeune Taiyô à se joindre à ses côtés, comme prête à le suivre. Elle était silencieuse et semblait loin de tout. L’homme commença à avancer, la douce à sa suite. Le bref voyage se fit dans un silence glacial, allant parfaitement avec l’ambiance de l’endroit qu’ils atteignaient. L’enfant regardait à gauche et à droite, d’une manière curieuse de l’intrigue, mais aussi effrayée par celle-ci. Elle aurait voulu s’arrêter là de marcher, et pourtant, une envie folle la prenait de continuer. L’homme, quand à lui, ne semblait en rien inquiet, c’était comme-ci ce lieu lui était familier. C’était comme-ci ces tas de pierres, de briques cassées, de poutres pourries, de débris de verre, avait faisait partie de sa vie depuis un long moment. Et pourtant, Taiyô ne se souvenait pas avoir jamais visité pareil endroit. Face à eux, un vieil hangar au toit en décomposition étant leur destination finale… Sans le moindre mot, l’homme fit son entrée accompagnée par sa compagne de ce soir là. L’obscurité en était telle qu’il était impossible à la jeune fille de s’avancer correctement, aussi, préféra-t-elle s’arrêter, sentant malgré tout, toujours les mouvements du jeune homme autour d’elle. Bientôt, deux mains se posèrent sur ses épaules, la faisant sursauter soudainement. Elle sentit un léger souffle dans sa nuque. Un souffle froid et sombre, glacial même, quelque chose d’inhumain et d’effrayant… Il était derrière lui, la tenant plutôt fermement pour un simple inconnu, d’une manière à l’empêcher de se retourner, même si la jeune fille n’essayait pas vraiment.
- Je vais t’offrir ce que tu désires…
La gamine frémit légèrement aux paroles de l’homme, qui avait parlé d’une manière plus froide encore qu’auparavant. Elle allait bientôt ouvrir la bouche pour lui demander comment il pouvait savoir ses désirs, mais surtout, comment il pourrait les lui offrir, mais ce fut juste pour pousser un petit gémissement empli d’angoisse et d’intrigue. L’homme venait de poser ses lèvres pâles sur la peau de la jeune femme, pour ensuite aller plus loin qu’un simple baiser…

La jeunette ouvrit doucement les yeux, comme si elle venait de les fermer. Juste le temps de cligner les yeux, et pourtant, il n’y avait plus personne avec elle. L’endroit lui semblait un peu plus clair, ou du moins, plus net, comme si elle avait soudainement une meilleure vue. Elle se redressa doucement de la position couchée qu’elle avait adoptée sans s’en rendre compte, il lui manquait un moment de sa vie. Elle ne savait pas comment cela s’était fait, mais elle ne se souvenait de rien de cette soirée… Juste des yeux de l’homme mystérieux… Elle se releva enfin du sol, jusqu’à ce qu’un bruit se fit entendre à ses pieds. Quelque chose était tombée de par son mouvement, ce qu’elle ramassa sans attendre. Il lui semblait étrange de voir aussi bien les choses malgré l’obscurité, mais ne se posa pas de questions. Elle tenait à présent un étui en main, une arme plutôt longue à l’intérieur. Elle la sortit et la contempla. La lame de ce katana était brillante et nette, le fil du couteau était tranchant comme une lame de rasoir. C’était une belle arme, même si Taiyô sentait qu’elle était bien incapable de s’en servir. D’un mouvement agile, elle remit en place cette arme précieuse dont sa place ici demeurait douteuse, jusqu’à remarquer un morceau de papier accrocher sur la corde de l’étui.
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Tout te semble alors étrange, mais tu n’as encore rien vu. Dorénavant, tu es une partie de moi, et sans moi, tu n’es plus rien. Attend patiemment ma venue, car je saurai toujours où tu es. Mais à toi maintenant de demeurer la nuit et d’éviter le jour. Le sommeil te sera offert au lever du soleil jusqu’à la tombée de la nuit.
Ne quitte plus ton arme et oublie qui tu es. Une nouvelle vie commence pour toi, car à présent, la nuit d’appartiens aussi…
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La jeune femme ne comprenait pas grand-chose à tout cela et ne savait s’il fallait croire où non les écrits d’un homme pareil. Que lui avait-il fait, pourquoi devait-elle se conduire ainsi, pourquoi cette perde de conscience et de mémoire… Et malgré tout, elle replia le papier avant de la glisser dans une de ses poches et nouer la corde autour de sa taille. Timidement, elle alla vers la sortie de ce vieux bâtiment, pour enfin remarquer les étoiles s’éteindre une à une et la lune se faire de moins en moins brillante… Le jour allait se lever…


Code Bon !